Vendredi 16 mai 

De bon matin lessive, sèche linge (vu le temps), achat de la Salzburg-Card, notre sésame qui nous ouvrira toutes les portes, les bus, les funiculaires et j’en passe.

A 10 h 32 nous sommes à l’arrêt de bus à 100 m du camping, pour aller à la gare routière et de la prendre un bus pour le centre ville.

Et de la l’aventure commence.  Petit tour dans les rues piétonnes de Salzburg. Très belle ville, bourgeoise. Des boutiques de luxe (Hermes, Mont blanc, Lacoste) côtoient des magasins de souvenirs qui vouent un culte à Mozart.

Mozart est partout, sur les boites de chocolats, les verres, les bonbons, les cigarettes, les publicités.

Mais la ville est belle même sous la pluie.  La cathédrale qui a voulu concurrencer St Pierre de Rome, aux volumes intérieurs impressionnant mais peut être trop grande justement. Elle est froide, sans émotion. C’est la que Mozart à été baptisé. (Fonts baptismaux de 1321)

Nous visitons la galerie de la Résidence, peinture européennes du XVIeme à la fin du XIXeme siècle.  Nous n’avons pas pu visiter les salles d’apparat, fermées aujourd’hui.

Déjeuner dans un bistrot, puis direction la citadelle et le funiculaire. Des terrasses on a une vue magnifique sur la ville. Si il faisait beau cela serait magique. Mais pluie et vent nous font partir bien vite à l’intérieur.

Musée de la forteresse, musée militaire (sans grand intérêt….enfin pour nous) et le musée de la marionnette Les marionnettes de Salsburg.

L’église de St Georges et sans oublier les salles princières, gothiques avec au plafond 3 000 boutons d’or pour évoquer  la voute céleste.

Nous redescendons toujours par le funiculaire (économisons nos jambes, surtout sous cette pluie de plus en plus froide)

L’église  Saint Peter, l’église du plus ancien monastère d’hommes Mozart y dirigea la première de sa messe en Ut mineur.

Le cimetière est adorable. Les notables de la ville seuls y sont enterrés .

Nous somme suffisamment mouillés, refroidis, on peut rentrer. Allez une petite gâterie à la confiserie à côté de l’arrêt de bus et nous reprenons nos bus comme de vrais salzbourgeois.

Lundi 12 mai

Après une soirée sans chauffage électrique, sans électricité car la prise à  eu un court jus, une nuit sous la pluie et le vent, nous partons au petit matin visiter la petite ville  de Lindau.

Ville médiévale dans des remparts. Un joli port, d’où on voit les alpes et l’Autriche. Au milieu du port l’ancien phare fait pendant au Lion en marbre. Nous trouvons un magasin de camping pour acheter les prises et rallonges défectueuses.

Lindau est  la ville de départ de la route des Alpes Allemandes. Une suite de pâturages, alpages, montagnes enneigées, villages pittoresques. Sans oublier les stations de ski.  Et même une piste de luge, vertigineuse.

En cours de route nous croisons un magasin qui fait alimentation, bricolage (aussi grand que Leroy merlin) et je ne sais combien de rayons de bière. Le choix est difficile mais nous prenons un peu au hasard,  quelques bouteilles pour les amis. Chut faut pas le leur dire.

Nous suivons cette route jusqu’à Füssen. Nous hésitons à nous arrêter, à continuer vers les châteaux de Louis II………………. Il est déjà tard on fera les châteaux demain. Le parking pour les camping- cars est là, non il fallait tourner avant,. Mais de toute façon on ne peut pas y dormir….. que fait-on ?................ et patatras.  Un dévers Un abribus qui déborde sur le devers On accroche le coin du auvent.  L’abribus n’a rien mais l’auvent est mort. On démonte ce qui est cassé, on cherche une décharge pour jeter la ferraille inutile… Pour le soleil de Bavière il ne nous manquera pas trop. Faudra juste le changer pour cet été.

Bon on se calme, on repart en arrière on s’arrête au village de Pfronten  sur une aire bien à l’abri. Enfin l’abri… 12° avec le vent ce n’est pas chaud.

Mais la bonne nouvelle de la soirée c’est que le soufflant marche ! c’était à cause de la prise qu’il ne fonctionnait plus.

Allez, on va dormir, demain est un autre jour.

Mardi 13 mai 

Après un petit film sur l’ordi pour se décontracter, une bonne nuit de sommeil et le départ sous la pluie (mais on a l’habitude) sous 3 °5…. Vers Füssen, histoire de se réconcilier avec cette jolie petite ville.

Nous y promenons très volontiers. De très jolies maisons peintes et décorées. Une petite ville d’Opérette. Les boutiques sont décorées de vieilles enseignes, les églises baroques, en particulier celle de Saint Magnus.

Nous déjeunons à Füssen, avec qui nous sommes entièrement réconcilies, une Schweinsbratwürstel….. Si, si je vous assure c’était très bon. En fait des saucisses grillées avec de la choucroute et des pommes de terre rissolées.

Ensuite départ pour le château de  Hohenschwangau dont nous ne visitons que l’extérieur et du château de Neuschwantein dont nous faisons la visite compléte, après un bus, 30 mns de marche. Des escaliers, des tours, on monte on monte. On va atteindre le ciel c’est sur.  L’environnement est unique. Vraiment c’est l’extérieur du château de la belle au bois dormant.

Louis II de Bavière a dépensé l’argent qu’il n’avait pas (6 millions de Marks-Or) pour un grand délire. Il n’y habitat que 170 jours et il n’était pas fini à sa mort. Pauvre Louis de Bavière, ce jeune roi romantique mort a 41 ans dans des conditions mystérieuses, après avoir été arrêté, pour incapacité à régner.

La  salle du trône, de style byzantin. Du marbre de carrare, des peintures murales, un lustre en laiton doré porte 96 bougies, un sol en mosaïque.

La chambre à coucher somptueuse, de style gothique  flamboyant,  me ferait faire des cauchemars. Rien de manque du lit à baldaquin aux lourdes tentures, des peintures murales raconte l’histoire de Tristan et Yseult, table de toilette avec l’eau courante.

Dans la salle des chanteurs, les peintures sont inspirées de l’opéra de Wagner, Percival. 600 bougies illuminent cette salle  ou sont donnés chaque année des concerts.

Je n’ai pas de photo à produire de l’intérieur du château, bien sur elles sont interdites.

sauf les cuisines

Je me demande s’il est possible de visiter en été, vu la foule aujourd’hui. 3 cars au moins, de touristes coréens ; des anglais, des canadiens. Heureusement la visite se fait avec un guide et un audioguide en français.

Nous sommes revenus à notre aire de hier au soir bien fourbus mais heureux de notre journée.

Départ d’Auriol le dimanche 10 mars 2013 pour un nouveau voyage au Portugal. Le Quatrième. Nous avons décidé cette année de rejoindre Tavira par les petites routes que nous ne connaissons pas et de visiter les nombreux châteaux tout au long du trajet. Nous avons nos habitudes et roulons jusqu’à Lannemezan ou nous retrouvons près de la place du château notre aire pour camping-car, toujours aussi calme. Une très bonne nuit nous attend, après 544 kms de route.

LUNDI 11 MARS 2013 Départ de Lannemezan vers l’Espagne. Nous nous arrêtons sur l’aire des Pyrénées, aire du tour de France, pour prendre quelques photos de la chaine des Pyrénées enneigée.

Nous voilà en Espagne avec le ciel gris et un vent de plus en plus fort. Nous avions l’intention de nous arrêter à Burgos, mais une pluie violente suivie de grêle nous a un peu découragés et nous continuons jusqu’à Aranda de Duero, notre étape de nuit, après 551.8 Kms. La ville aux paons. L’orage nous y a suivis et cette année nous n’irons pas promener dans le superbe parc.

MARDI 12 MARS 2013 La pluie est tombée toute la nuit. A notre réveil dehors il fait 0° et à notre départ 6°, avec un ciel un peu plus clément. Nous partons en direction du

Portugal en traversant Valladolid et Salamanque. Toujours des vignes, des bodegas, des cigognes, la route n’a pas changé depuis 2 ans, et du froid.

Nous arrivons au Portugal avec la pluie. Nous nous arrêtons à Guardia, la « gardienne du Portugal » perchée à 1000 m d’altitude. Ce serait la ville la plus haute du Portugal. Nous visitons la cathédrale Gothique, une très jolie place avec des maisons anciennes. Mais il fait toujours aussi froid, et les averses se succèdent.

Nous nous dirigeons alors vers Castelo Branco. Après divers arrêts, pour faire quelques courses nous longeons la N 18, très jolie route verte, pour atteindre notre destination. Le camping est fermé, pas d’aires de stationnement de camping-car indiquées. Il est 18 h 30 heure portugaise, nous montons jusqu’au château et nous garons sur le parking. 493 kms parcourus. Demain est un autre jour.

MERCREDI 13 MARS Le soleil s’est levé avant nous ce matin. Le ciel est bleu et le thermomètre affiche 4°. Ce n’est pas cela qui va nous décourager. Nous avons superbement bien dormi sous l’œil de Santa Maria, l’église toute blanche du Castelo.

Nous commençons par la visite des remparts et tourelles, tout ce qui reste du château et puis nous descendons dans la ville pour nous promener.

Pour commencer, une grande frayeur pour passer dans le quartier médiéval très pentu et à la ruelle étroite. Mais j’ai un chauffeur hors pair. On appelle Castelo Branco la ville blanche. Les jardins de l’ancien palais épiscopal s’étagent sur plusieurs terrasses avec des buis taillés, des bassins et des jets d’eau. Des statues forment des ensembles, les signes du zodiaque, les docteurs de l’église, les saisons, les vertus, les continents, les rois du Portugal etc. Les apôtres bordent un escalier. Napoléon a envahi Castelo Branco en 1807. Et le gardien du jardin sachant que j’étais française m’a dit que Napoléon avait emporté toutes les statues qui étaient en bronze. Hum… ;

Nous partons de Castelo Branco en direction d’Abrantes. Nous faisons cette année le tour des châteaux que nous n’avions jamais visité. Celui d’Abrantes est bien entendu au sommet de la ville, par un lacet de petites rues étroites et pentues. De quoi ouvrir l’appétit. Au sommet un vent glacial nous transperce mais la vue est magnifique. Le château domine le Tage et a été construit pour protéger la route de Lisbonne. Il a été inefficace contre les armées Napoléoniennes. Ici, les maisons sont blanches soulignées de jaune.

Pour continuer la visite des châteaux nous nous dirigeons vers Almourol et là, nous découvrons le château de la Belle au bois Dormant. Enfin presque. Il se dresse au milieu du Tage sur un ilot rocheux. On y accède en barque. Malheureusement, le service de traversée était fermé.

Nous sommes donc repartis vers Nazaré que nous avions déjà visité il y a deux ans, par des petites routes en traversant de petits villages. Nazaré un vent violent, très froid. Mais les femmes portent toujours leurs jupettes à carreaux et leurs fichus. Nous sommes descendus au phare à 800 m de la grand- place de Sitio. De très belles vagues mais la remontée contre le vent fut rude. Nous repartons de Nazaré pour trouver un emplacement pour la nuit, ici il fait trop froid.

Nous voici donc de retour à Batalha derrière son superbe monastère. Ici il fait meilleur, 12° à 18 h 30. 221 Kms de parcourus. Mais beaucoup de marche à pied.

JEUDI 14 MARS Départ avec 6°5 pour un circuit découverte partant de Situbal et faisant le tour du Parc Naturel de Arrabida, en dessous de Lisbonne, que nous évitons. Après 2 h de route, nous commençons par la visite du château de Palmela, sur un piton rocheux. Nous montons jusqu’au château en camping-car. La vue des différentes terrasses est impressionnante. On voit Setubal, la presqu’ile de Troïa et dans le lointain Lisbonne. A l’intérieur des remparts un petit musée sur les transmissions, du pigeon voyageur au téléphone en passant par le morse. Une exposition d’azulejos.

Nous nous arrêtons ensuite à Vila Nogueira de Azeitao pour acheter du fromage de brebis et du moscatel, spécialités de la ville. Pour la première fois nous quittons nos manteaux. Nous avons enfin abandonné le mauvais temps.

Ensuite nous roulons, roulons roulons jusqu’au bout du monde enfin le bout du monde du Portugal. Nous avons un cap supplémentaire à notre CV, le cap Espichel, la pointe sud de la serra d’Arrabida. Le vent souffle comme toujours, mais nous en prenons plein les yeux. C’est magnifique. Des falaises dominant l’océan en un à pic de plus de 100 mètres. En contrebas des kilomètres de plages de sable blanc et une mer d’un bleu azur. C’est trop beau et on ne regrette pas la route interminable que nous venons de faire. Une place immense, déserte, entourée de bâtiments à arcades désaffectés, datant du 18eme siècle. Au fond un sanctuaire du 17eme siècle accueillant des pèlerins. Mais il semble fermé lui aussi. Et sur le plateau au milieu des ruines éparses un troupeau de mouton avec son berger et des chiens. Différentes petites chapelles le long des falaises. L’une s’appelle la chapelle de la mémoire et une légende y est attachée, concernant 2 petits vieux et leur âne. Je sais qu’il y est question de traces laissées par l’âne qui ont permis au couple de retrouver leur chemin…. Traces qui se sont révélées plus tard être des empreintes de dinosaures.

Nous repartons par la même route pour rejoindre le château de Sésimbra qui domine l’Océan, et les plages de sable fréquentées en été par les Lisboètes.

Nous nous dirigeons ensuite vers Porthino et ses eaux transparentes Une jolie petite crique que nous rejoignons à pied, car la route très étroite et pentue n’inspire guère notre maison à roulettes.

Nous repartons ensuite par la route de la corniche pour rejoindre Setubal. Nous sommes encore émerveillés de la beauté de la mer et des paysages. Mais la journée n’est pas finie……………. Arrivés à Setubal, le ferry qui part pour la péninsule de Troïa est sur le départ. Juste le temps de prendre le billet et nous embarquons pour une traversée de 35 minutes. Notre maison a roulettes est toute seule sur le ferry. Une seule passagère à  pied, à part nous.

Débarqués, nous recherchons un emplacement pour passer la nuit et trouvons un parking désert au bord de la plage avec 16 °. Nous avons parcouru 248 kms et avons bien mérité notre moscatel.

VENDREDI 15 MARS

A 9 H 30, nous nous promenions sur la  grande plage déserte, au sable blanc de Comporta. Un vrai bonheur. 

Nous n'avons pas vu beaucoup d'oiseaux dans la Lagune et sommes un peu déçus, car nous étions venu pour eux, mais de très belles plages. Les maisons couvertes de  paille sont très pittoresques.

Nous aurions aimé nous installé sur la plage d'Alcacer do sol pour y passer 1 jour ou deux, mais à peine descendu du camping car nous étions recouverts de moustiques. Ils ne piquaient pas mais c'est désagréable. 3 camping- cars étaient installés et je me demande comment ils pouvaient rester. 

Journée détente, soleil et plage qui s'est terminé après 227 kms, à la montagne, à Monchique, le camping ou nous étions déjà venu il y a 2 ans. 

Samedi 2 avril

Quelle région surprenante que l’Algarve !

Hier par un superbe soleil nous somme allés nous baigner dans la lagune, après un repas de poisson à Tavira.  Petite plage de sable ou nous étions presque seul au monde.

Aujourd’hui, ciel couvert au lever, nous voila parti dans les marais en vélo.  Des paysages  différents à chaque tour de roue, lagune, marais salant, bassin de décantation. Les marais salants ont des visages, des couleurs, différents suivant l’évolution du sel, des oiseaux échassiers de toutes tailles, des chemins de terre qui serpentent entre les différents bassins.

Nos vacances approchent de la fin et chaque jour nous découvrons de nouvelles choses à voir.  Ici pas tellement de monuments, mais la nature est très belle.

Vendredi temps couvert, mais assez doux, nous en profitons pour faire une jolie promenade en vélo au milieu des orangers. Quel parfum enivrant. Nous prenons un petit chemin de terre, et ne rencontrons que des moutons et 2 autres cyclistes.

Samedi matin une petite averse pendant que nous nous préparons, et le temps promet de rester couvert comme la veille. Nous allons nous promener chez un potier et ensuite dans la vieille ville de Tavira. Un vrai bonheur. Nous avons grimpé jusqu’au château  transformé en jardin  avec ses bougainvilliers, hibiscus ou autre lauriers roses qui tous sont des arbres ici.  Mais quelle sérénité dans ce beau jardin d’où l’on découvre la ville et ses toitures à 4 pentes.

J'ai trouvé beaucoup de charme à Tavira, beaucoup plus qu'à Faro<;

Partant de là, attirés par l’odeur de poisson grillé et nous avons trouvé un restaurant très surprenant.

On se place le long de longues tables, ce qui nous a permis de côtoyer un couple de portugais, parlant très bien notre langue, et qui nous a parlé de son pays, et des habitudes du restaurant.  On nous a servi, sans rien nous demander un plat d’hors d’œuvre (salade, tomate, olives.  Un pichet de vin blanc des pommes de terre bouillies et ensuite on mange à volonté du poisson. On te porte une première assiette avec pour nous deux 2 sars, 1 superbe rouget, 1 beau maquereau (délicieux grillé) lorsqu’on a eu fini ça on a eu droit à une autre assiette avec des seiches grillés et si on avait voulu, après il y avait aussi des sardines tout ça accompagné de tranches de pain grillées avec de l’huile d’olive et de la tomate.

Café, fruit à volonté aussi et tout ça pour 12 € par personne.  Je crois bien qu’on va y retourner.

Aujourd’hui le grand ciel bleu est revenu.