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24 août 2008
 

Départ vers la principauté d’Andorre. Traversée rapide du Gard de l’Hérault.

Première nuit dans un domaine viticole des corbières (relais France Passion), le château du Grand Caumont à Lézignan Corbières, tenue par Mme Laurence Rigal, la petite fille de Louis Rigal, le créateur des roqueforts Rigal. Nous repartons bien sur avec quelques bouteilles de vins

Nous voila dans le pays cathare, visite de l’abbaye bénédictine de Lagrasse fondée sous Charlemagne. Nous assistons à la répétition d’un concert dans une des grandes salles. Violon et piano Un pur bonheur, sous ces hautes voûtes.

Nous continuons notre visite par le château de Villerouge, (ou fut brûlé le dernier Parfait cathare, Guilhem Bélibaste) avec repas médiéval dans une salle de réception. A l’apéritif nous avons bu un vin blanc aromatisé aux 12 épices, accompagnés d’abricots, d’olives vertes et de la longe de cochon grillée. Ensuite, en guise d’assiette une grande tranche de pain ou nous déposions des morceaux de tourtes aux légumes, arrosés d’une sauce au miel et accompagnés de salade verte et de menthe. En dessert une crème avec de l’amande amère, accompagnée d’un coulis de fruit rouge, suivie, en guise de digestif, d’un vin rouge aux épices. Il faut reprendre la route……

Nous nous arrêtons au Col de Chioula pour une ballade afin de dégourdir nos jambes. Je souffre un peu ….. Beaucoup dans la montée. Il faut dire que depuis 9 mois, depuis que j’ai ressuscité je n’ai pas fait de marche sportive. Je dois me rééduquer. Allez courage, ma pile est la pour me booster. Hourra ! Me voila arrivée à la table d’orientation à plus de 1500 m. Cela mérite une photo !

Nous arrivons à 19 H au Pas de la Case. Voila, la frontière passée, nous nous installons au grand parking…. Nous ne sommes pas seul. Une centaine de camping-car, peut être. Bon, on fait un petit tour dans la ville, on fera chauffer la carte bleue demain. Enfin, un peu, pas trop. Puis nous nous installons pour la nuit. Tout est calme malgré le monde sur le parking. Un petit orage dans la nuit et nous voila fin prêt pour le lèche-vitrine.

C’est amusant, et comme tout le monde, on a acheté notre pastis, les courses  pour les repas, et…. Je me suis fait un super cadeau. Un appareil photo tout neuf très performant. Bon je donne mon ancien à mon zhomme. Je vais peut être,……. être sur les photos cette année. Bon c’est amusant mais pas trop longtemps tout de même. Nous repartons à midi du Pas de la case. L’inconnu et l’aventure nous attendent.

Nous descendons sur Andore la Ville par Soldeu . La, nous nous arrêtons devant de jolies maisonnettes en bois toutes garnies de géraniums aux fenêtres, pour manger. Le chemin qui part vers Val Incles est très étroit et mon zhomme hésite à le prendre avec le camping car. Nous décidons de manger et ensuite de partir à pied pour faire la ballade.

Une toute petite sieste et nous voila bâton de marche à la main, sac à dos et godillots aux pieds. La ballade jusqu’à Bosc Incles dure 3 kms. Plus 3 pour le retour, voila un bon début. Sauf que nous n’en ferons qu’un. Là, au détour d’un virage, un petit camping, tout ce qu’il y a de rudimentaire, au bord d’un ruisseau. Quelques tentes canadiennes, 1 ou 2 grandes tentes et 2 camping-cars. De l’herbe jusqu’au bord de l’eau. Le paradis sur terre. Oui je vous assure. Nous allons nous renseigner. Pas de problème, Le monsieur accompagne mon mari en voiture, pour aller chercher notre véhicule en ville. Moi je m’allonge dans l’herbe avec Alto, à écouter le chant de la rivière. Que c’est beau la vie. Andorre la ville nous attendra.

Vite installés nous partons pour continuer notre promenade. Un réel plaisir. Des fleurs, quelques marcheurs, plein de ruisseaux. Nous projetons une randonnée pour le lendemain. Alto est d’accord. Nous rentrons au camps, douche chaude, boisson fraîche, il n’y a pas que la boisson de fraîche La température descend d’un seul coup. Vite dans notre maison roulante. Pauvres campeurs, qui mangent debout dehors couverts comme en plein hivers. Nous apprécions notre confort. Dans la nuit encore un orage. Le matin, temps gris, petite pluie fine et température très basse. Brrr. La dame du camping, nous dit qu’ils ont annoncé des orages pour l’après-midi. Tant pis pour le paradis, nous partons en promettant de revenir à la fin de la semaine.

Nous reprenons donc la route vers Andorre la Ville. En cours de route, nous nous arrêtons à Meritxell et son sanctuaire dédiée à la vierge, Sainte Patronne d’Andorre. Ce sanctuaire ultra moderne a été construit suite à la destruction de l’église du XVIIe siècle, par un incendie le 8 septembre 1972, alors qu’on préparait la fête de la Sainte patronne. Chaque année on célèbre à cette date la fête nationale d’Andorre et tous les Andorrans se réunissent sur le parvis du sanctuaire.

Nous arrivons à Andorre la Ville en même temps que le soleil. On fait rapidement un tour…. Bon, rien à dire. On va manger dans un centre commercial et restons 2 h pour acheter 8 yaourts et 2 bricoles. Faut dire que l’hyper fait 4 étages…..

Partons vite….. Et prenons cette route qui nous mène vers la montagne. Arrivés à Ordino nous prenons la direction d’Arcalis, soit la station de ski. Là, nous savons que nous pourrons y passer la nuit sans problème. Ce que nous ne savions pas c’est que c’était de nouveau le paradis. Ah cette fois c’est sur, c’est ici. Des chevaux en liberté, oui en liberté. Et pas un ou deux, non, des troupeaux. Avec chacun, un étalon, des pouliches et des poulains de tout age. Nous avons même assisté à une naissance le lendemain. Des vaches bien sur, des taureaux, qui se promènent sur la route, sur les pistes, qui viennent nous rendre visite au camping car. Et des randonnées Oh bien sur, moi je fais les faciles, qui débouchent sur des étangs à 2300 m. Le paradis je vous dis. La station est à 2200 m. Nous passons des heures assis à regarder ces chevaux. C’est trop beau. Tellement grand. Le soir nous avons l’impression d’être seul au monde. 2 ou 3 camping-car, dans cette immensité. Nous essayons bien de partir, nous visitons d’autres stations, , un parc naturel à Sorteny, avec sentier et jardin botanique,. Les Appareils photos ont chauffé. Quel bonheur pour les yeux. Mais le soir nous revenons à Arcalis. Il faut bien prendre des nouvelles de notre poulain. Il tient bien sur ses jambes, il court même. J’ai assisté à un superbe levé de soleil. Quelle émotion. Emmitouflée dans ma polaire, dehors depuis 7h du matin à attendre avec mon appareil à la main. C’était immense.

Nous reprenons la route de Val Incles, en nous promettant de revenir un jour dans cette montagne si belle. Nous nous arrêtons en cours de route dans un Borda, restaurant d’Andorre, l’équivalent de nos buron s dans l’Aubrac. Je vous laisse admirer l’assiette de mon zhomme. Pieds de porc, cèpes et escargots. Et en plus il s’est régalé ! Moi je suis resté beaucoup plus sobre avec une marmite d’agneau accompagné de légumes. Espèce de ragoût d’agneau accompagné de fèves, pommes de terre, un pur délice. Et les desserts, je ne vous dit pas. Nous retrouvons notre camping.

Petite anecdote a propos de notre Alto. A chaque voyage, il nous fait sa bêtise. Nous partons à la douche avec mon zhomme et l’enfermons dans le camping-car. Mon zhomme remonte, tandis que moi je reste pour faire de la lessive. (les étapes camping servent à ça). Il ouvre la porte, mon Alto sort, fait des fêtes à son maître, tout va bien. Et puis mon zhomme va derrière le véhicule étendre sa serviette et lorsqu’il revient, il voit une boule blanche qui dévale la route vers Soldieu au triple galop. Il l’appelle bien sur, mais comme chaque fois qu’il a perdu sa maîtresse, l’amour de sa vie, il ne répond à rien, il panique et part à ma recherche, sans obéir à personne. Mon mari vient m’appeler, je laisse la lessive en plan (personne ne me l’a faite) et me voila à partir sur la route en courant et en appelant. Au bout de 300-400 mètres environ, je croise un couple d’Espagnols, qui me dit : il est en bas, loin, il court très vite. J’appelle de plus en plus fort, essayant de leur expliquer que s’il entend le son de ma voix, il reviendra. Les Espagnols continue de me dire, loin, loin. Et moi je cours et j’appelle, derrière moi des  véhicules me suivent sur cette route étroite. Ils comprennent que quelque chose ne va pas et roule doucement derrière moi et au détour d’un virage, une petite boule blanche arrive dans ma direction du bas du chemin. Je m’arrête. Fais signe aux véhiculex d’attendre, me font signe que oui, pas de problème et à bout de souffle mon petit chien blanc me saute dans les bras et me couvre de léchouilles. Les gens dans le véhicule derrière moi me font signe bravo et rient. De retour au camping tout le monde attendait et cela nous a permis de faire connaissance avec ceux autour de nous et a finit par un pastis à la santé de mon chien prodigue.

Nous entreprenons une randonnée un peu plus difficile que ce que nous avons fait jusqu’à présent, en direction de Port Incles à 2500 m. Nous ratons une trace de signalisation et ne prenons pas le bon chemin. Pour rejoindre le bon parcours, nous ne tardons pas à nous retrouver dans un éboulis. J’ai souffert, mais souffrir c’est vivre, n’est-ce pas ? Alors j’ai serré les dents et j’ai continué à grimper. Nous avons du enjamber des ronces et des broussailles pour nous retrouver sur le bon tracé. Pas beaucoup de photos de cette sortie. Mais beaucoup de fierté et pas mal de piqûres d’orties et d’insectes.

Demain nous reprenons la route et allons passer en Espagne. J’ai beaucoup de tristesse de quitter la principauté d’Andorre. Je n’aurai jamais cru que ce soit si beau. Rien à voir avec la rue commerçante que j’imaginais. Il faut sortir du pas de la case et d’Andorre la ville. Il faut aller dans les petits villages, dans la montagne. Je ne pourrai jamais assez conseiller à tous de sortir du système commerce et de visiter vraiment ce petit pays, si beau et aux habitants si charmants.

Nous voila en Espagne. Route de la Catalogne, nous allons vers le parc National d’Aiguestortes i Estany de sant Maurici. Nous nous installons dans un camping à l’entrée du Parc National. Le temps est gris, de gros nuages noirs arrivent, on verra bien demain.

Le ciel est bleu avec des nuages qui passent. Noirs mais assez hauts. Nous sommes fin prêts pour une super sortie. Chaussure aux pieds, bâtons à la main, Alto en laisse ( Parc National oblige) et nous voila parti. Nous partons du camping à 10 h du matin, à 1400 mètres d’altitude et nous nous arrêterons à 2100 mètres. C’est mon plus gros dénivelé Nous rentrerons au camping à 17 h. Si je vous dis que j’étais très fatiguée…. Et même plus que ça. Mais que c’était beau. Nous avons grimpé, beaucoup grimpé jusqu’au lac, (Estany de Sant Maurici) nous avons mangé et ensuite nous avons poursuivi vers la cascade. Ensuite il y avait encore 2 lacs, mais c’était trop haut pour moi. Jamais un retour ne m’a paru aussi long. Je crois que je vais bien dormir. Mon zhomme est aussi fourbu que moi et même l’Alto ne fait pas le fier.

Le lendemain nous partons vers l’Estany Gento, mais cette fois nous avons besoin de repos. Nous allons donc prendre le téléphérique de Cabdella et nous promener autour du lac et passer sous de rigolos tunnels en suivant une voie ferrée abandonnée à plus de 2600 mètres d’altitude.

Nous voila redescendus de nos montagnes et pensions trouver la chaleur en bas. C’est la pluie que nous trouvons. Nous changeons de cap et partons vers le pays basque. Pampelune, très joli avec un immense jardin dans son centre ville, plein d’animaux dans une grande fosse. Cerfs, biches, chèvres, paons, canards, oies etc….,Direction San Sébastien (le pays de ma grand-mère un petit peu de moi vient de là) C’est très beau, bien plus grand et impressionnant que Biarritz. Il est tard, 8h 30, il y a du vent, il ne fait pas chaud du tout. Après un petit tour sur la plage (superbes les surfeurs) très belles les vagues, nous nous promettons de revenir le lendemain visiter la ville et partons garer notre maison à roulettes sur un parking exprès pour elle. Nous ne sommes pas seuls, comme toujours sur ces parkings, mais rien à dire, il est très bien équipé, très propre, des places correctes. Nous nous endormons très vite et sommes aussi vite réveillés par un orage, des trombes d’eau toute la nuit. Au matin le ciel est toujours aussi noir, bas et il pleut toujours. Nous patientons jusqu’à 9 h, mais sans changement, nous partons vers des cieux plus cléments….. Que nous mettrons 2 jours à trouver. Traversée très rapide du pays basque, tant Espagnol que français.

Nous dormons dans les Pyrénées Atlantique, dans un relais France passion Ferme auberge, (repas élaboré avec plein d’herbes de la montagne, et rencontre d’un couple de belges, adorables) puis nous continuons notre route vers Capvern dans les Hautes Pyrénées. La nous trouvons asile dans un autre relais France passion chez un apiculteur, cette fois. Le soleil semble enfin revenu et j’espère que nous pourrons rester 2 ou 3 jours dans ce coin avant de rentrer à la maison. (Il y a un autre relais France Passion chez un fabricant de foie gras prévu pour demain).

Tout doucement nous reprenons le chemin de la maison. Encore quelques belles journées, 2 belles promenades, quelques belles rencontres et les vacances sont finies. Déjà……

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